Les informations sur le déploiement par l’Azerbaïdjan de combattants étrangers et de mercenaires affiliés à diverses organisations terroristes et extrémistes dans l’agression contre la République d’Artsakh se confirment par des preuves documentaires. Selon de nombreux rapports, dont des sources indépendantes, la Turquie a recruté plusieurs milliers de combattants et mercenaires étrangers dans les pays du Moyen-Orient et les transfère via son territoire vers l’Azerbaïdjan pour une participation directe aux hostilités contre la République d’Artsakh et la République d’Arménie. Certains d’entre eux ont déjà pris part aux combats contre la défense artsakhiote et ont subi des pertes.
Les méthodes utilisées par l’Azerbaïdjan et la Turquie, propres aux Etas voyous, constituent une grave menace pour la sécurité non seulement de la République d’Artsakh et de la République d’Arménie, mais aussi de tous les pays de la région et de l’ordre international dans son ensemble. Nous rappelons que pendant la guerre de 1991-1994, l’Azerbaïdjan a également eu recours à l’aide de combattants étrangers et de mercenaires sans que cela lui évite la défaite militaire. Le recours à des combattants étrangers et des mercenaires dans la zone du conflit a été le principal facteur ayant contribué à la transformation de l’Azerbaïdjan au milieu et à la fin des années 1990 en un pays de transit pour le trafic de drogue vers la Russie et l’Europe mais aussi d’un lieu où étaient coordonnés l’organisation et le financement d’activités terroristes. Pour éviter que ce scénario ne se reproduise, la communauté internationale doit prendre des mesures décisives dès à présent.
À cet égard, il convient de noter que l’utilisation, le recrutement, le financement, la protection et la formation de combattants et de mercenaires étrangers sont interdits par de nombreuses normes du droit internationale qui s’imposent également à l’Azerbaïdjan et à la Turquie. De plus, consciente de l’importance de la lutte collective contre les activités des combattants étrangers et des mercenaires, la communauté internationale oblige les États à prévenir et réprimer de telles pratiques.
Méconnaissant les règles élémentaires internationales, violant délibérément et systématiquement leurs propres engagements, poursuivant une ligne criminelle dans leur politique étrangère, l’Azerbaïdjan et la Turquie non seulement s’opposent ouvertement à la communauté internationale mais menacent aussi directement sa sécurité.
Nous soulignons que dans la situation actuelle, lorsque les appels de la communauté internationale à la paix sont non seulement rejetés, mais également soumis à de vives critiques de la part des dirigeants politiques de la Turquie et de l’Azerbaïdjan, le chemin le plus direct au rétablissement de la paix et de la stabilité dans la région est la reconnaissance internationale de la République d’Artsakh.