Le 2 mars et dans la nuit du 2 au 3 mars, des unités des forces armées azerbaïdjanaises stationnées dans les territoires occupés des régions d’Askeran, de Martakert et de Martuni de la République d’Artsakh ont violé le cessez-le-feu établi par la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020.
Nous condamnons fermement les provocations de la partie azerbaïdjanaise entreprises immédiatement après une nouvelle rencontre entre des représentants de la République d’Artsakh et de la République d’Azerbaïdjan avec la médiation du commandant en chef du contingent russe de maintien de la paix déployé en Artsakh.
Sur fond de discussions menées par les parties portant des questions d’ordre humanitaire et logistique dans un contexte de nécessité de mettre immédiatement fin au blocus illégal de l’Artsakh, les actions de la partie azerbaïdjanaise indiquent clairement sa réticence à mettre en œuvre sans conditions préalables ses obligations de débloquer le corridor de Latchine, y compris en vertu de l’ordonnance de la Cour internationale de justice.
À cet égard, nous considérons qu’il est nécessaire que la communauté internationale poursuive la mise en œuvre de mesures concrètes de pression sur l’Azerbaïdjan afin de contenir ses manœuvres non-constructives et ses intentions visant à résoudre les problèmes par la force.