Dans l’indifférence de la communauté internationale, les 120 000 Arméniens peuplant le Haut-Karabakh (aussi appelé Nagorno-Karabakh ou République d’Artsakh) sont actuellement à haut risque de famine, voire de nettoyage ethnique. Selon un rapport récent publié par Luis Moreno Ocampo, ancien procureur de la Cour pénale internationale, « il existe une base raisonnable pour croire qu’un génocide est en train d’être commis contre les Arméniens vivant dans le Haut-Karabakh en 2023 ».