Nariné Avanesyan, 41 ans, a rarement connu pareille ambiance de fête sur la place de la République, à Erevan. Les sourires sont francs au pied des bâtiments en tuf rougeâtre, dont la capitale arménienne est recouverte. Dimanche 12 mai, la foule agite des drapeaux du même ton. On réclame l’Arménie. La vraie, « celle qui ne capitule pas », précise Nariné Avanesyan. Un homme est là pour la leur donner : l’archevêque Bagrat Galstanian.