Devant moi, dans la salle, les jeunes filles se lèvent et se présentent à tour de rôle. Elles apprenaient le français dans la région du Haut-Karabagh ou Artsakh d’où la population a été chassée par l’Azerbaïdjan en septembre 2023.
Elles racontent l’exode douloureux de leurs familles, le sentiment d’abandon puis l’accueil en Arménie. L’une d’elle pleure silencieusement en évoquant cette déchirure, une autre, souriante, va chanter. Derrière elles, une bibliothèque de livres en français.