Le 11 décembre 2020, les forces armées azerbaïdjanaises ont entrepris des actions offensives en direction des villages de Hin Tagher et Khtsaberd de la région de Hadrout, à la suite desquelles six militaires de l’armée de défense artsakhiote ont reçu des blessures par balle de gravité variable. Les actions de provocation de la partie azerbaïdjanaise se sont poursuivies le 13 décembre en direction des villages de Mets Chen et Hin Chen de la région de Chouchi.
Les forces russes de maintien de la paix déployées en République d’Artsakh ont été immédiatement informées des faits de violation du cessez-le-feu. L’intervention des soldats de la paix russe a mis fin aux hostilités et des postes d’observation supplémentaires des forces de maintien de la paix ont été créés pour une surveillance 24 heures sur 24 de la situation et un contrôle du respect du cessez-le-feu.
Les actions de provocation de la partie azerbaïdjanaise entre le 11 et le 13 décembre constituent une violation flagrante de la déclaration trilatérale sur le cessez-le-feu du 9 novembre 2020. Le non-respect par l’Azerbaïdjan de ses obligations internationales, son attitude dédaigneuse à l’égard de la coprésidence du Groupe de Minsk de l’OSCE, le retardement volontaire de la reprise du processus de règlement pacifique du conflit et l’usage de la force continuent d’être la principale source de menace dans la région et un obstacle à l’établissement d’une paix solide et durable.
Ces actions de l’Azerbaïdjan, qui sont évidemment le prolongement de la politique agressive de Bakou et une tentative d’étendre la zone d’occupation en Artsakh, ainsi que la prise par la force d’une partie importante de l’Artsakh et le nettoyage ethnique en général, devraient recevoir la plus ferme condamnation par les coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE et de la communauté internationale dans son ensemble.
La République d’Artsakh, pour sa part, continuera à déployer des efforts constants visant la reconnaissance internationale de la République d’Artsakh afin de parvenir à un règlement pacifique du conflit, à la désoccupation du territoire de la République et le retour de ses habitants en les lieux de leurs anciennes résidences.